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samedi 26 octobre 2013

Ce vendredi 25 octobre devant l'ONU Kagame fait une déclaration de guerre à la RDC aucune réaction de Kabila

Kagame utilise les tirs d'obus du M23 comme prétexte pour menacer d'envahir la RDC si ses soldats infiltrés au Congo n'intègre pas les FARDC
RDC: pas d'accalmie dans les combats entre l'armée et le M23
Les combats ont repris de plus belle, ce samedi 26 octobre, dans le Nord-Kivu, dans l'est du Congo-Kinshasa, après un vendredi déjà marqué par des affrontements. Ce soir, un officier de l'armée congolaise a affirmé que les FARDC ont pris le contrôle de la localité de Kibumba, près de Goma. La Mission des Nations unies au Congo s'est dite « extrêmement préoccupée » par la situation. D'autant qu'un nouveau front pourrait s'ouvrir dans la région de Mabenga, encore plus au nord.
Les combats ont repris très tôt, ce samedi matin. Au cours des affrontements, il y a eu des tirs à l'arme lourde, à l'aide de lance-roquettes et de chars. Les combats sont toujours concentrés sur Kibumba, tout près de la frontière rwandaise et à une vingtaine de kilomètres au nord de Goma. La localité est depuis ce soir entre les mains des forces armées congolaises, a affirmé un officier de l'armée.

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Mais, selon plusieurs sources, des préparatifs seraient en cours sur un autre front, à 80 km plus au nord, dans la région de Mabenga. Une zone sous contrôle du M23 où l'armée congolaise s'est récemment renforcée, avec des mouvements de troupes et de chars.
Selon un expert militaire, cette nouvelle offensive pourrait servir à diviser l'effort du M23, pour tenter de l'affaiblir et, à terme, obliger la rébellion à se désarmer par la force ou à la faire reculer.

Tirs du Rwanda ?
Sur le terrain, la situation est toujours extrêmement fluctuante et tendue. Encore plus depuis que le Rwanda a menacé, vendredi, d'intervenir après des tirs d'obus sur son territoire. Ce samedi matin, des sources de l'armée congolaises faisaient état de tirs du Rwanda. Une information qu'il est cependant impossible de confirmer de source indépendante dans l'immédiat.
Du côté de la Monusco, 400 hommes sont toujours postés en renfort, juste derrière les positions de l'armée. Les hélicoptères de l'ONU survolent la zone de combat, mais n'ont pas tiré.
 

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