(KINSHASA)- Les Forces Acquises au changement, une plateforme politique de l’opposition regroupant une vingtaine des partis politiques ont exigé que le poste de premier ministre revienne à l’opposition. Dans leur communiqué, les Fac/ opposition soutiennent que le premier ministre du gouvernement de cohésion nationale doit provenir de l’opposition politique issue des concertations nationales.
Les partis membres de ce regroupement ont exhorté le nouveau gouvernement à s’investir pour gagner la guerre afin d’éviter la balkanisation du pays et œuvrer réellement pour la reconstruction et la cohésion nationale. Ils attendent aussi du nouvel exécutif de mettre fin à l’affairisme des officiers généraux, supérieurs et subalternes des Forces armées de la RD-Congo. Le modérateur de cette plateforme politique, l’opposant Jean Pierre Lisanga Bonganga a affirmé que le peuple congolais réuni en concertations nationales ayant souscrit au pacte républicain, fonde désormais ‘‘ l’espoir de voir le président de la république répondre aux espérances suscitées par son discours’’.
Au sujet de la grâce présidentielle, les leaders de cette plateforme politique disent constater avec amertume que l’ordonnance prise par le président de la république n’a pas rencontré les attentes des concertateurs. Cependant, ils espèrent que la loi d’amnistie en chantier au parlement, va permettre la libération de tous les détenus politiques et d’opinion en vue de la décrispation politique-gage de la cohésion nationale.
En outre, ils rappellent en rapport avec les institutions fin mandat- Sénat, assemblées provinciales et gouvernements provinciaux, que la volonté du chef de l’état demeure encore une symphonie inachevée, aussi longtemps que l’ouverture et la cohésion nationale ne seront pas étendues à toutes ces institutions. ‘‘D’ailleurs, la gestion de cette petite territoriale est totalement entre les mains de la seule famille politique du chef de l’état alors que les élections n’ont jamais été organisées à ce niveau là ’’, a déploré Lisanga Bonganga pour qui, la démarche d’ouverture constitue la seule voie idoine de sortie de crise de légitimité qui mine actuellement les institutions.
Par ailleurs, les FAC/opposition préviennent l’opinion que le conseiller du chef de l’état chargé de faire le monitoring sur les questions de corruption, de détournements et d’enrichissement illicites ne doit pas se substituer ni au pouvoir judiciaire, moins encore porter atteinte aux principes constitutionnels de séparation des pouvoirs. Les membres des FAC/ opposition ont participé aux concertations nationales alors que les autres partis de l’opposition tels que l’Udps d’Etienne Tshisekedi, l’Unc de Vital Kamhere, l’Ecidé de Martin Fayulu, le Mpcr de Jean claude Vuemba, le Mlp de Franck Diongo comme aussi les députés membres du groupe parlementaire Udps et alliés, ont boycotté ce forum national. Ces partis continuent, eux, à exiger le vrai dialogue conformément à l’accord cadre d’Addis-Abeba dont la RDC est signataire.
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