D'abord, elle a accusé le gouvernement Ougandais et le facilitateur de tenter
de lui présenter un texte non lu ni connu au préalable avant de le signer.
La délégation du ministre Raymond Tshibanda a été plus que déterminée.
Vers 19h00, le ministre Tshibanda qui entre au palais présidentiel d'Entebbe exige la lecture du texte préparé par l'Ouganda et qui devra être lu devant les invités mais ce texte ne venait toujours pas.
Aussi, la délégation congolaise représentant tout un gouvernement était
réduite par le protocole à (7) sept personnes seulement. Tandis que la
délégation du M23 était fournie et lourde d'une vingtaine de gens.
Plus tard vers 20 heures la délégation congolaise exigeait que le contenu
soit modifié ne répondant pas aux critères permettant de négocier de façon équitable.
A la place de « l'accord de Kampala » il était écrit « déclaration
de Kampala »... Rien de tout cela n’était fait.
Pendant ce temps dans les couloirs, les gens passaient et repassaient
continuellement trépignant d’impatience car sans espoir sur ledit accord.
Pour réagir, le ministre Raymond Tshibanda refuse d'entrer dans la salle de banquets avec toute sa délégation.
Le président Yoweri Museveni, à son tour fâché, il sort de la salle et laisse son vice-président sur les lieux pendant que la délégation congolaise persistait sur le refus de prendre place dans la salle pour signer....
Pour réagir, le ministre Raymond Tshibanda refuse d'entrer dans la salle de banquets avec toute sa délégation.
Le président Yoweri Museveni, à son tour fâché, il sort de la salle et laisse son vice-président sur les lieux pendant que la délégation congolaise persistait sur le refus de prendre place dans la salle pour signer....
Vers 22heures, le porte-parole du gouvernement Ougandais, Mr Oyono,
s'adressait à la presse en indiquant avec précision que le gouvernement
congolais refusait de signer l’accord.
Le facilitateur Chrispus Kiyonga, lui aussi venait à la presse pour signifier que la journée était finie sans la signature tant attendue du gouvernement congolais mais qu'il y a deux choses, précisait-il:
-
l’évolution sur le terrain où le M23 a été vaincu ;
-
il ajoute qu'il y a aussi guerre de mots pour finir le
document à signer.
Chrispus Kiyonga annonçait que dans les jours à venir un consensus devra être
trouvé.
Avant de quitter le palais présidentiel d'Entebbe, le ministre Raymond Tshibanda réunissait aussi la presse et précisait qu'il ne peut siéger avec un mouvement des rebelles qui sont à la fois force-négative et qui s’est dissout pour signer un quelconque accord.
Il précisait surtout que personne n’est censé être capable de faire signer
au gouvernement ce qui ne va pas dans le sens de la souveraineté.
La soirée chez Yoweri Museveni se clôturait avec une telle fermeté de la
délégation congolaise et tout le monde retenait bien son souffle. Le président
du M23, je dirais même que l’ex-président car le mouvement venait de se
dissoudre et toute sa délégation étaient déjà partis sans mot dire.
La nuit tombant sur "State House" et son état austère dominait
dans la lueur et bien loin de la délégation congolaise.
De notre correspondante à Goma, Nenette Kyeya
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