« Malala serait un choix risqué et potentiellement controversée pour le comité à la suite de plusieurs prix malheureux, y compris ceux du président (Barack) Obama (en 2009) et de l’Union européenne », qui a reçu l’honneur l’année dernière, a-t-il dit.
«Il y a un nombre grandissant de critiques à travers le monde qui insistent pour que le prix est devenu trop politisé, qui lauréats sont choisis moins sur le mérite et plus sur leur valeur publicitaire perçue, et que le comité a, d’une certaine façon profonde, dévié de l’original charte du prix « , a-t-il déclaré à l’AFP.
Malala dit elle-même mercredi qu’elle n’avait pas fait assez pour mériter la distinction.
« Il y a beaucoup de gens qui méritent le prix Nobel de la paix et je pense que je dois encore beaucoup travailler. A mon avis, je n’ai pas fait grand-chose à gagner le prix Nobel de la paix, » a-t-elle déclaré à la radio pakistanaise.
Gynécologue Denis Mukwege de la République démocratique du Congo est un autre favori, selon l’historien Nobel Asle Sveen, qui a écrit plusieurs livres sur le prix.
Évoquée comme un possible lauréat de nombreuses fois au cours des dernières années, Mukwege a mis en place un hôpital et fondation pour aider les dizaines de milliers de femmes violées par des militants locaux et étrangers, ainsi que par des soldats de l’armée.
Comme Malala, il a également été la cible de tueurs à il y a un an.
« Le secrétaire du Comité Nobel norvégien Geir Lundestad a déclaré à plusieurs reprises que le conflit en République démocratique du Congo n’a pas eu assez d’attention», dit Sveen nouvelles norvégienne NTB agence.
Le comité pourrait aussi choisir de rendre hommage aux militants des droits en Russie, suite à quoi Human Rights Watch a décrit comme la pire vague de répression sur leur travail depuis la chute de l’Union soviétique.
Les activistes tels que Lyudmila Alexeyeva, Svetlana Gannouchkina et Lilia Shibanova pourraient être des candidats sérieux, ou le mémorial du groupe des droits de Russie, qui documente les violations datant de l’ère soviétique et celles qui se passe encore aujourd’hui.
« Il y a de solides arguments pour le comité Nobel se prononcer sur la façon dont l’espace pour la société civile et de l’expression démocratique se réduit en Russie », a déclaré Harpviken.
Ou il pourrait mettre les projecteurs du monde sur la Biélorussie, souvent décrit comme la dernière dictature d’Europe, où l’homme Ales Belyatski purge actuellement une longue peine et qui auraient été politiquement motivé prison, officiellement pour fraude fiscale.
Brueck déclaré autres lauréats possibles pourraient inclure des négociateurs de paix en Colombie.
Le prix Nobel consiste en une médaille d’or, un diplôme et une somme prix de huit millions de couronnes suédoises (1,25 million de dollars, € 925 000), à partager si il y a plus d’un lauréat.
Un professeur de la paix et de recherches sur les conflits à l’Université d’Uppsala en Suède, Peter Wallensteen, a été beaucoup moins catégorique sur le nom du vainqueur.
« Je pense que le comité décernera un prix qui va surprendre la plupart des commentateurs. Elle aime surprendre! » a-t-il dit.
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