Tous les membres du gouvernement ainsi que leurs cabinets sont interdits d’effectuer des missions à l’extérieur du pays et, ils doivent préparer des dossiers, pour la remise-reprise. Voilà une des mesures que vient de prendre le Premier Ministre, Augustin Matata Ponyo. Cela, en exécution des décisions prises par Joseph Kabila, lors de son adresse aux deux Chambres du Parlement réunies en Congrès, le 23 octobre dernier.
En effet, dans une note circulaire n° CAB/PM/CCPG/DB/2013 signée, le jeudi 24 octobre 2013, le Chef de l’Exécutif central a également interdit aux membres du gouvernement de conclure des nouveaux engagements financiers, marchés publics et de ne plus signer des contrats. Bien plus, Matata leur a demandé de ne plus céder, transférer et aliéner des actifs de l’Etat pendant cette période.
Ces mesures qui scellent, sans doute, les premières retombées des mesures importantes prises par Joseph Kabila, ne se limitent pas qu’au gouvernement. Il est, en outre, demandé à la Ministre du Portefeuille, Louise Munga, de répercuter ces instructions dans les entreprises publiques transformées en sociétés commerciales et aux ministres sectoriels pour ce qui est des établissements publics ainsi que dans les services publics, notamment, les régies financières.
Visiblement, le changement attendu à l’aune des concertations annonce déjà ses couleurs au niveau du gouvernement central. Sans savoir qui quittera le navire et qui pourra continuer le périple, la note circulaire a néanmoins atteint tous les ministères. Matata n’a pas voulu effrayer qui que ce soit. Dans l’introduction de sa missive, l’homme a pris le soin d’inviter tous les membres du gouvernement ainsi que les responsables des sociétés publiques visées par cette décision à faire montre de patriotisme, en maintenant le même esprit de travail et finaliser les actions prévues dans leurs lettres des missions respectives. Dans l’entre-temps, pas de recrutement, nomination, promotion et mouvement du personnel à tous les niveaux.
Prélude du gouvernement de cohésion…
Il a fallu un jour seulement au Premier Ministre, pour mettre en exécution les mesures de la plus haute hiérarchie du pays. Si rien de concret n’est encore fait, du moins, au lendemain du discours musclé de Joseph Kabila, les bases de la fin de l’actuel exécutif sont désormais jetées. Car, aucun ministre ne doit encore s’émouvoir dans l’idée de contracter des nouveaux engagements au nom du pays.
Devant cette décision de Matata, bon nombre de personnes pensent que le locataire de l’Hôtel du gouvernement a répondu à l’un des volets le plus en vue de tout ce que Kabila avait déclaré devant le congrès. C’est celui de la création d’un gouvernement de cohésion nationale. Car, le niveau d’attention que la classe politique accorde à cette question est à mesurer dans les acclamations frénétiques retenties, lors de son annonce, par l’Initiateur des concertateurs nationales.
Cependant, l’opinion se demande si ces grandes décisions posent déjà les jalons, pour la formation imminente du fameux gouvernement de la cohésion nationale ? Certainement, la réponse à cette interrogation dépend du choix définitif que Kabila aura à faire au sujet de cette nouvelle architecture gouvernementale en gestation.
En effet, dans une note circulaire n° CAB/PM/CCPG/DB/2013 signée, le jeudi 24 octobre 2013, le Chef de l’Exécutif central a également interdit aux membres du gouvernement de conclure des nouveaux engagements financiers, marchés publics et de ne plus signer des contrats. Bien plus, Matata leur a demandé de ne plus céder, transférer et aliéner des actifs de l’Etat pendant cette période.
Ces mesures qui scellent, sans doute, les premières retombées des mesures importantes prises par Joseph Kabila, ne se limitent pas qu’au gouvernement. Il est, en outre, demandé à la Ministre du Portefeuille, Louise Munga, de répercuter ces instructions dans les entreprises publiques transformées en sociétés commerciales et aux ministres sectoriels pour ce qui est des établissements publics ainsi que dans les services publics, notamment, les régies financières.
Visiblement, le changement attendu à l’aune des concertations annonce déjà ses couleurs au niveau du gouvernement central. Sans savoir qui quittera le navire et qui pourra continuer le périple, la note circulaire a néanmoins atteint tous les ministères. Matata n’a pas voulu effrayer qui que ce soit. Dans l’introduction de sa missive, l’homme a pris le soin d’inviter tous les membres du gouvernement ainsi que les responsables des sociétés publiques visées par cette décision à faire montre de patriotisme, en maintenant le même esprit de travail et finaliser les actions prévues dans leurs lettres des missions respectives. Dans l’entre-temps, pas de recrutement, nomination, promotion et mouvement du personnel à tous les niveaux.
Prélude du gouvernement de cohésion…
Il a fallu un jour seulement au Premier Ministre, pour mettre en exécution les mesures de la plus haute hiérarchie du pays. Si rien de concret n’est encore fait, du moins, au lendemain du discours musclé de Joseph Kabila, les bases de la fin de l’actuel exécutif sont désormais jetées. Car, aucun ministre ne doit encore s’émouvoir dans l’idée de contracter des nouveaux engagements au nom du pays.
Devant cette décision de Matata, bon nombre de personnes pensent que le locataire de l’Hôtel du gouvernement a répondu à l’un des volets le plus en vue de tout ce que Kabila avait déclaré devant le congrès. C’est celui de la création d’un gouvernement de cohésion nationale. Car, le niveau d’attention que la classe politique accorde à cette question est à mesurer dans les acclamations frénétiques retenties, lors de son annonce, par l’Initiateur des concertateurs nationales.
Cependant, l’opinion se demande si ces grandes décisions posent déjà les jalons, pour la formation imminente du fameux gouvernement de la cohésion nationale ? Certainement, la réponse à cette interrogation dépend du choix définitif que Kabila aura à faire au sujet de cette nouvelle architecture gouvernementale en gestation.
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