Les élus nationaux sont formels au sujet du processus de paix en RDC. "Pas d'accord avec les ex-rebelles du M23", ont-ils recommandé au Gouvernement. C'est du moins l'une des décisions que l'Assemblée nationale a présentées à l'Exécutif à l'issue de sa plénière d'hier mardi, axée entre autres sur ses recommandations relatives à l'état des lieux des zones libérées par les FARDC. Cette résolution des élus survient juste après que le Président de la République, Joseph Kabila, a rencontré lundi dernier à Entebe, son homologue ougandais Yoweri Museveni, sur la nécessité de parachever les pourparlers de Kampala. Les élus nationaux se joignent ainsi à la volonté de toute l'opinion congolaise qui ne cesse de rejeter toute idée de signer un quelconque accord avec le M23. Cette position de la Chambre renforce l'option du Gouvernement qui tient à la signature d'une simple Déclaration plutôt que d'un Accord comme l'exige la Communauté internationale, à travers Mary Robinson l’envoyée spéciale du SGNU pour la région des Grands lacs. Cette dernière exerce une pression sur le Gouvernement congolais pour poursuivre les négociations avec un Mouvement que le Conseil de sécurité des Nations Unies qualifie par ailleurs de force négative. Fort du changement des rapports de force sur terrain, l'Assemblée nationale estime que l'Exécutif ne peut pas signer un quelconque accord avec les rebelles défaits du M23. Voilà qui vient réconforter l'option adoptée par la délégation congolaise aux négociations de Kampala.
L'Assemblée nationale a proposé une série de recommandations au Gouvernement au sujet du processus de paix en RD Congo. Au nombre de ces exhortations, les députés réunis hier en séance plénière ont proposé que le Gouvernement mette à la disposition des Fardc tous les moyens logistiques et financiers nécessaires pour poursuivre la défense de l'intégrité du territoire national et l'éradication totale de tous les groupes armés nationaux et étrangers actifs sur le sol congolais. En l’occurence dans l’Est et le Nord-Est du vaste territoire du pays. Les députés ont demandé au Gouvernement de ne pas signer un quelconque accord avec les ex-rebelles du M23, considéré comme force négative par diverses résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies.
Les élus nationaux attendent que l'Exécutif accélère le processus de réformes en cours au sein de l'Armée, de la Police, des Services de sécurité et de la Justice. Cela en vue de la consolidation de la paix et du renforcement de la lutte contre l'impunité dans les contentieux des crimes économiques et des crimes internationaux commis sur les populations civiles dans les zones de conflits. En ce , y compris les actes de violences faites aux femmes et aux enfants utilisés comme arme de guerre. Redynamiser le programme DDRR en vue de garantir la réinsertion sociale des insurgés vaincus et autres groupes armés démobilisés, évaluer et redynamiser le Programme STAREG et de l'étendre sur l'ensemble du territoire national, notamment en accordant une attention soutenue à la reconstruction des infrastructures de base font partie desdites recommandations de l'Assemblée nationale.
La représentation nationale a encore sollicite du Gouvernement le redéploiement rapide de l'administration territoriale, de la Police nationale congolaise et des tribunaux dans tous les coins libérés par les FARDC. Ce, en les dotant aussi des moyens conséquents pour leur fonctionnement.
Sur cette liste des recommandations, les députés ont également retenu l'idée d'initier un programme d'organisation du retour des populations civiles déplacées dans leurs foyers respectifs ainsi que leur réintégration harmonieuse. Les élus nationaux ont encore recommandé à l’Etat la prise en charge suffisante des femmes victimes des actes de violence sexuelle et des enfants nés de suite de ces actes.
Aux Forces armées de la RDC, l'Assemblée nationale a recommandé de demeurer constamment vigilantes, loyales aux institutions de la République et fidèles à leur serment de soldat, en continuant à défendre, jusqu'au sacrifice suprême, l'honneur, la souveraineté, l'unité et l'intégrité territoriale de la RDC. DK
L'Assemblée nationale a proposé une série de recommandations au Gouvernement au sujet du processus de paix en RD Congo. Au nombre de ces exhortations, les députés réunis hier en séance plénière ont proposé que le Gouvernement mette à la disposition des Fardc tous les moyens logistiques et financiers nécessaires pour poursuivre la défense de l'intégrité du territoire national et l'éradication totale de tous les groupes armés nationaux et étrangers actifs sur le sol congolais. En l’occurence dans l’Est et le Nord-Est du vaste territoire du pays. Les députés ont demandé au Gouvernement de ne pas signer un quelconque accord avec les ex-rebelles du M23, considéré comme force négative par diverses résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies.
Les élus nationaux attendent que l'Exécutif accélère le processus de réformes en cours au sein de l'Armée, de la Police, des Services de sécurité et de la Justice. Cela en vue de la consolidation de la paix et du renforcement de la lutte contre l'impunité dans les contentieux des crimes économiques et des crimes internationaux commis sur les populations civiles dans les zones de conflits. En ce , y compris les actes de violences faites aux femmes et aux enfants utilisés comme arme de guerre. Redynamiser le programme DDRR en vue de garantir la réinsertion sociale des insurgés vaincus et autres groupes armés démobilisés, évaluer et redynamiser le Programme STAREG et de l'étendre sur l'ensemble du territoire national, notamment en accordant une attention soutenue à la reconstruction des infrastructures de base font partie desdites recommandations de l'Assemblée nationale.
La représentation nationale a encore sollicite du Gouvernement le redéploiement rapide de l'administration territoriale, de la Police nationale congolaise et des tribunaux dans tous les coins libérés par les FARDC. Ce, en les dotant aussi des moyens conséquents pour leur fonctionnement.
Sur cette liste des recommandations, les députés ont également retenu l'idée d'initier un programme d'organisation du retour des populations civiles déplacées dans leurs foyers respectifs ainsi que leur réintégration harmonieuse. Les élus nationaux ont encore recommandé à l’Etat la prise en charge suffisante des femmes victimes des actes de violence sexuelle et des enfants nés de suite de ces actes.
Aux Forces armées de la RDC, l'Assemblée nationale a recommandé de demeurer constamment vigilantes, loyales aux institutions de la République et fidèles à leur serment de soldat, en continuant à défendre, jusqu'au sacrifice suprême, l'honneur, la souveraineté, l'unité et l'intégrité territoriale de la RDC. DK
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